Un lotissement miné par ses règlements,
par son interprétation étroite du code wallon,
par son pauvre parcellaire
qui met à mal la grande unité du terrain qu’il fragmente…

Une famille qui entend vivre ici, au milieu des siens,
sans provocation et sans heurt,
sans convenance mesquine, sans ostentation aussi.

Il faudra dépasser les images convenues,
et, plus avant, refréner les élans
qui souvent concourent à totemiser l’idée,
pour reformuler l’évidence de la maison dans son archétype.

Dès lors, le lotissement est reconnu, sans menace.
Au bout de la rangée des villas voisines,
le jardin marque un temps, puis la maison pivote,
pour présenter à la rue son pignon fermé
et étirer son faîte vers le cœur ancien du village,
vers la maison paternelle, vers le clocher.
En contrepoint, un subtil dialogue s’établit
avec les fermes isolées des alentours.