A+ 247 – (Re)définir les critères

Avril-mai 2014

Dans la précédente livraison d’A+, un petit texte de Louis Tobback était mis en épingle, parmi d’autres. L’homme s’y indignait du prix de plus en plus inaccessible des habitations. Mais c’est avant tout le titre de l’article du quotidien d’où la tirade était extraite qui attira mon attention : Les logements sociaux ne doivent pas remporter de prix.
Le fait que je prenne cette déclaration comme point de départ n’est pas l’occasion de m’en prendre à monsieur Tobback. Tout au contraire, je pense même qu’elle aurait pu être prononcée en toute sincérité par bon nombre de mandataires publics, interpelés peut-être par l’expression de certaines réponses architecturales.
A la lecture de cette déclaration, il m’a semblé que son auteur considère que les critères qui doivent présider à la réalisation d’un bon logement social n’ont rien en commun avec ceux qui président à la conception d’une architecture « primable ». Et je crains que ce sentiment soit partageable (et partagé) par bon nombre de dirigeants, leaders, décideurs ou autres intervenants, notamment en matière de logement social.
Car, c’est bien connu, les critères de jugement pour l’attribution de prix, la reconnaissance par le monde de l’architecture voir même le classement de concours pour le choix de projets sont dans l’apparence, la beauté, l’originalité, là où l’usage (et l’usager) attendent du conséquent, de l’appropriable, du pragmatique (du praticable).
La mise en perspective de ce point de vue avec l’exceptionnel entretien que consacrent au même A+ les associés de 51N4E donne le vertige : Si elle ne change pas de cap maintenant, l’architecture risque de perdre toute pertinence.
C’est bien de pertinence qu’il s’agit, et 51N4E enfonce le clou en abordant la question de l’attribution des marchés publics d’architecture par concours. Jugés sur 10 points, les candidats y doivent régulièrement faire la preuve que leur projet s’intègre bien dans le cadre existant (pour 4 points), est remarquable du point de vue architectural (pour 4 autres) et fait preuve de créativité et d’originalité (pour les 2 restant). Lorsque je fais partie du nombre des candidats, il m’arrive fréquemment (et sincèrement) de demander au « pouvoir adjudicateur » ce qui est entendu par « architecture intégrée, remarquable, créative ou originale » (1). Je n’y ai jamais récolté que malaise, gène, embarras, et le sourire complice de quelques amis concurrents.
Définir des critères avec pertinence, c’est se contraindre à hiérarchiser les enjeux, disposition salutaire au moment d’établir un budget et de répartir des enveloppes (Pouvons-nous continuer à surenchérir dans tous les domaines ?). C’est aussi identifier et limiter les champs de jugement (Et ainsi cesser de souhaiter une chose et son contraire).
Trop souvent, la pertinence d’un projet n’est pas avérée, non par manque de compétence des intervenants, mais par manque de définition de nos critères de jugement et de choix.
Et si les critères qui permettraient de définir une intervention architecturale pertinente ne sont définis, rencontrés, évoqués, pris en compte, ni dans un concours d’architecture, ni dans le financement d’une construction, ni dans un permis de construire, je ne suis plus très sûr que l’architecture puisse nous rapprocher d’un devenir souhaitable…

(1)  Selon un angle d’attaque différent, Jean-Didier Bergilez identifiait dans A+ 218 la non-définition chronique de l’architecture contemporaine de qualité.


A+ 248 – Jeux de rôles (drôles de jeux)

Juin-juillet 2014

Liégeois, j’ai le privilège de prendre le train au départ de la gare Calatrava, comme l’indique mon ticket de parking.
Son nom de ‘gare des Guillemins’ lui venait du temps où, depuis le XIIIe siècle, les disciples de saint Guillaume occupaient le lieu. Certes, il y a peu, elle a bien failli être officiellement rebaptisée. On avait pensé à ‘gare Liège Limbourg’…
L’idée était sympa pour le rapprochement communautaire, mais un nom, on ne le change pas comme çà.
Et puis, je ne veux pas parler que de noms, mais aussi de ‘on’
Quand on pense à un on, qui se trouve derrière ce on ? Qui a dans son rôle de donner un nom ? Il est communément admis que le géniteur donne un nom à son enfant, et le propriétaire à son bien. Le maître de l’ouvrage devrait donc pouvoir donner un nom à son bâtiment. Mais est-ce bien là le rôle des mandataires publics qui s’étaient lancés dans l’exercice ?
Quand on pense à un nom, qui se trouve derrière ce nom ? J’admets que l’architecte a dessiné la nouvelle gare avec un certain talent car, une fois entré, je trouve le lieu magnifique, n’en déplaise à ceux qui s’attendent à me voir vitupérer l’objet. Etrange toutefois que son nom apparaisse sur mon ticket de parking… Où est le problème ? On sélectionne un architecte spécialisé dans les gestes architecturaux ostentatoires,  on le charge de traduire une demande démesurée d’orgueil, on obtient un bâtiment hors de propos par sa taille et sa double symétrie… (Dans les 3 cas, cherchez le on)
Cette construction pharaonique méritant des abords à sa mesure, le maître de l’ouvrage s’est alors fendu d’une proposition d’aménagement de l’espace public, en l’absence de pensée publique pour l’aménagement de l’espace… Mais en démocratie, quel est le rôle de chacun ? Qui oriente la planification de l’espace public ? Qui établit les hiérarchies ? Qui rassemble les savoirs, les compétences, les énergies ? Le rôle de l’architecte est-il limité à la demande du maître de l’ouvrage ? Le rôle de celui-ci est-il d’organiser l’espace public alentour ou de chercher à s’inscrire dans un projet plus large ?
Mon questionnement ne vise pas directement la pertinence de la gare Calatrava, que je prends ici comme simple exemple du rôle que chaque acteur joue dans le partenariat d’un projet. En son temps, Claude Strebelle a été porté aux nues comme le Sauveur de la Place Saint-Lambert, puis montré comme le diable aussitôt que deux tours d’ascenseur furent bétonnées, composant pourtant une ravissante symétrie avec les ailes latérales du Palais. Pourquoi diaboliser l’homme ? Il n’était que l’architecte, l’auteur d’un projet dont bien peu connaissent le maître de l’ouvrage, acteur qui avait cette fois choisi l’effacement et la non -communication comme attitude et comme rôle.
Autre souvenir, ce billet de l’Echevin liégeois de l’Urbanisme en 2002, qui se félicite : “Après les investissements des pouvoirs publics en rues, places, gare de bus et autres Archéoforum, le secteur privé ne s’est pas fait attendre : construction hier de l’Ilot Saint-Michel et aujourd’hui des Galeries Saint-Lambert. […] Cette tactique de la tache d’huile qui semble si bien réussir à notre Ville […], nous comptons bien la reproduire chaque fois qu’un événement urbanistique – d’origine publique ou privée – nous en laissera l’opportunité…
Ce pragmatisme, cet opportunisme diront certains, nous permet d’accélérer la rénovation de la ville en suscitant, voire même en profitant d’entreprises stimulantes et polarisantes pour tout un quartier. ”
Opportunisme ? Le mot est faible. Il s’agit à mes yeux d’une démission, d’un manque de courage à assumer son rôle. L’épisode date d’il y a douze ans. Je crains que la tendance s’affirme.
Remarque en passant : la polémique liégeoise autour de la gare devrait bientôt s’éteindre : Un peu plus loin arrive la tour des finances… à laquelle il n’est pas sûr que l’on donne le nom de l’architecte qui l’a dessinée.


A+ 249 – A la recherche d’une attitude

Août-septembre 2014

Dans les écoles d’architecture, à la saison des jurys de fin d’année, titulaires de classes et architectes invités se retrouvent pour découvrir et apprécier, par-delà les résolutions spatiales aux questions posées, les postures, les attitudes prises par les étudiants. Il est aujourd’hui de bon ton de moins communiquer un savoir qu’un savoir-faire, et moins un savoir-faire qu’un savoir se comporter. Quel comportement prôner ? Quelle attitude donc ?

Assembler correctement (et magnifiquement) des volumes sous la lumière ?
Bref, pratiquer l’architecture comme un champ d’action dont le proposest incontestable et immuable depuis Vitruve. Cependant, au dire de beaucoup de praticiens et d’enseignants, la pratique de l’architecture semble avoir entamé une mutation plus ou moins tangible.
Désormais, à quoi doit donc penser un architecte ; vers quoi doit-il tourner son énergie ?

Être au service de tous ?
La Maison doit plaire à tout le monde, disait Adolf Loos en 1910, c’est ce qui la distingue de l’œuvre d’art, qui n’est obligée de plaire à personne. La maison répond à un besoin, disait-il encore, l’artiste n’est responsable envers personne ; l’architecte est responsable envers tout le monde. Mais responsable de quoi ? En outre, je ne suis pas sûr qu’en son temps, la maison Müller plût à tout le monde.

Produire des images ?
Le star system en architecture est officiellement décrié par une large majorité des acteurs impliqués. Il s’agit sans doute dorénavant de dessiner moins et de réfléchir plus, d’être moins « dans la forme » et de bannir le geste ostentatoire que par ailleurs tout pousse à entretenir et valoriser. Car depuis les jurys d’école jusqu’aux présentations publiques de projets et à l’attribution des missions par concours, l’image ronflante garde le vent en poupe.

Être dans le contexte ?
Faisant feu sur cette production d’images avec une pertinence inégalée, certains acteurs (comme l’admirable revue Criticat) cherchent à nous aider à garder ce cap. L’honnête question serait en fait : quelle est l’attitude qui doit dicter la mise en forme ? Pour autant, bien sûr, que l’on continue à croire que le propos de l’architecture soit de donner forme au lieu souhaité par le maître de l’ouvrage.

Obéir ?
On peut en effet s’en tenir à pendre en compte toutes les demandes, toutes les normes, toutes les règles : la forme en résultera. Certes, le standard passif conforme à la prévention incendie, soucieux d’accessibilité et respectueux du patrimoine ne fait pas bander à tous les coups, mais ce n’est peut-être pas le but de l’architecture.

Désobéir ?
« Si tu veux suivre la première règle de l’architecture, brise la » déclare Bernard Tschumi, tout comme Renzo Piano qui prône « la désobéissance de l’architecte » ou, à l’autre bout de la table, Patrick Bouchain qui, fort méritoirement, cherche à « dénormer » le logement.

Ne plus dessiner du tout ?
Ou du moins, le faire croire… Chez Actes Sud, la collection l’Impensé s’est fait une spécialité de la photographie de lieux non architecturés montrés comme les dépositaires d’une capacité maximale d’échange culturel : le potentiel du brolesque à favoriser l’appropriation.

La tentation est grande, là aussi, mais il importe toutefois de rester vigilant : la dernière fois que les architectes ont voulu se mêler de tout sauf d’architecture, c’était en 68, au joli mois de mai.

C’est pourquoi je garde toujours à portée de main une latte et un crayon pour le cas où il me semblerait utile de dessiner ou de tracer. (Pour le cas où Louis I. Khan aurait lui aussi un peu raison.)


A+ 251 – Responsables du confort ?

Décembre 2014 – janvier 2015

Il y a un an lors de la conférence The Future of Confort ! (Oslo Architecture Triennale, 20 septembre 2013), Kjetil Rolness a introduit le sujet par quelques considérations sur les paradoxes liés à la notion de confort. Il a notamment cité l’avant-propos de l’ouvrage « Home, A Shot History of an Idea » de Witold Rybczynski, qui déclare que, pendant ses six années d’études en architecture, le thème du confort ne fut abordé qu’une seule et unique fois, et encore, dans un cours de climatisation et chauffage où un graphique montrait la « zone de confort » … Rybczynski conclut : « Apparemment, c’était là tout ce que nous avions besoin de savoir sur la question. Il s’agissait d’une omission surprenante dans le cadre d’un programme pourtant rigoureux ; on aurait pu penser, en effet, que la notion de confort était aussi primordiale pour notre formation d’architecte que celle de justice en droit ou de santé en médecine. »

Ce  constat m’a interpellé et je me suis procuré l’ouvrage.

Sans ramener l’intérêt du livre au contenu de son avant-propos, je n’affirmerai pas que sa lecture m’ait complètement conquis. Peut-être avant tout parce qu’il se donne l’impossible tâche de définir le confort, mot qui n’a pris qu’autour du XVIIIe siècle le sens de bien-être physique et de satisfaction. Sur cet aspect, le mérite principal de l’ouvrage de Rybczynski est d’identifier que la naissance d’un mot pour exprimer une idée est liée à l’apparition de cette idée dans la conscience. Tant que la notion de bien-être a pu découler de conditions naturelles d’existence, il n’était pas nécessaire d’identifier le concept de confort…

C’est comme si le besoin de définir la notion de confort était un jour apparue, au beau milieu du développement de l’espèce humaine ; une sorte de prise de conscience. Car, alors qu’à travers nos yeux, un animal semble, de manière naturelle, se coucher « confortablement », Rybczynski affirme avec malice qu’avant que le siège ne devienne confortable, il a fallu qu’on souhaite être assis confortablement.

Si c’est le niveau de conscience de l’homme qui le responsabilise, c’est probablement son besoin de culture qui lui crée les problèmes dont le dispensait la vie « naturelle ».

Rybczynski rappelle que tout ce qui relève de la culture n’est que pur artifice, la cuisine comme la musique, l’ameublement comme la peinture. S’assoir est artificiel : pourquoi s’assoir sur un siège lorsque l’on peut s’assoir sur ses talons ? C’est parce que tous ces artifices rendent la vie plus riche, plus intéressante et plus agréable, conclut-il sincèrement et louablement. En y réfléchissant bien, cela fait pourtant froid dans le dos : en fait, notre capacité d’échange culturel devrait nous conduire à plus de discernement, moins d’aveuglement.

A la fin de son ouvrage, Rybczynski en arrive à considérer que la définition scientifique du confort pourrait être « ce qui subsiste dès l’instant où l’on a supprimé toute gêne ». Cette définition peut sembler aussi totalitaire que la quête de la liberté absolue.

Facteur identifié lorsque l’homme eut pris conscience de son utilité, le confort n’est sans doute pas une valeur absolue, et il y a fort à parier que sa poursuite effrénée (ou du moins la poursuite effrénée de ce que nous croyons qu’il doit être) est l’une des causes des déséquilibres actuels de notre monde.

C’est pourquoi, lors de la Triennale d’Architecture d’Oslo, les responsables ont-ils souhaité se pencher sur le futur du confort… Où nous entraîneront nos délires ?

Architectes responsables des budgets, des délais, de l’étanchéité, de l’intégration au contexte, de la sécurité, de l’usure et du vieillissement, des structures et des équipements, responsables du devenir de la planète, nous sommes aussi responsables du confort.

Voilà pourquoi il faut en parler dans les écoles, et surtout, surtout, tenter de le redéfinir.


A+ 252 – Excuse-moi partenaire

Février-mars 2015

En supplément à son n°41 du 10 au 16 octobre, l’hebdomadaire le Vif –l’Express livrait un cahier Extra consacré au secteur Immobilier. Un tour de table y donne la parole aux acteurs. La rédaction s’est efforcée d’interroger un panel représentatif dudit secteur (promoteurs, constructeurs, instances publiques, fabricants,  organismes conseils, bureaux d’architectes). L’exercice est honorable et les intervenants s’en sortent correctement pour autant que l’on veuille bien considérer les spécificités de leurs rôles respectifs. La présente chronique ne se veut d’ailleurs une attaque d’aucun de ces intervenants.

Ce qui est amusant, c’est de comparer leurs points de vue sur l’avenir, surtout si l’on en fait un résumé pour le mettre en relation avec l’imparable article de Pieter T’Jonck publié dans A+240 « Crise dans l’architecture des temps de crise »…

« Profession de loups » avait surenchéri un lecteur anonyme dans A+243, s’appuyant sur le texte précédant pour exprimer son désarroi sinon son dégout (de pratiquer l’architecture en tant qu’auteur de projets, je suppose).

A ce propos, les écoles d’architecture rappellent que le diplôme ouvre à un très large éventail de fonctions et qu’elles n’obligent aucun diplômé à mourir de faim. Pourtant, elles dispensent peu de conseil en gestion du temps, en organisation et répartition des énergies, pas du tout en économie (Rybczynski n’a jamais entendu parler de confort, moi on ne m’a jamais parlé de budget…) et elles s’obstinent dans le même temps à former chacun comme si chacun devait devenir Jean Nouvel.

Mais ma chronique ne vise pas non plus spécifiquement  les écoles.

En fait, qui sont les loups ? S’en trouvaient-t-ils l’un ou l’autre, cachés parmi les invités du Vif ? Pas de décideur politique dans ce panel : les mandataires sont-ils absents du secteur ? Ils sont pourtant à l’initiative de la plupart des procédures d’attribution, celles-là qui cherchent « l’offre économiquement la plus avantageuse » dont le lecteur anonyme fait mention.

Pour chercher à aider ce lecteur, ma chronique tente de parler de partenariat : force est de constater que beaucoup d’avis de marché ne sont pas des appels à partenaires mais des appels à mercenaires.

A ce stade de mon discours, il est important de considérer que le terme « architecte » est employé indistinctement pour désigner celui qui est diplômé, quel que soit  son « emploi » ou  sa « profession », et celui qui spécifiquement  joue le rôle d’être « l’auteur du projet » dans le partenariat qui devrait s’installer pour mener à bien l’aventure.

La quasi-totalité des pouvoirs publics emploient des architectes, c’est aussi le cas des producteurs de matériaux et des constructeurs. L’architecture peut-elle rassembler, là où les intérêts particuliers conduisent à ce que tout diverge ?

Le partenariat public privé porte ses limites dans son nom. Un partenariat sera toujours bancal, fragile, limité, dès lors que l’intérêt d’unir ses forces et ses compétences, mais aussi ses faiblesses et ses attentes n’en est pas l’élément fondateur. Car former un partenariat, c’est avant tout être convaincu que l’aventure sera plus riche en faisant avec les faiblesses de l’autre, du partenaire qu’on embarque. Pour devenir partenaire, il faut qu’un acteur dépasse sa logique propre pour prendre sur soi des contraintes qui ne sont pas les siennes.

L’article de Pieter T’Jonck le dénonce à l’envi : l’auteur du projet est fort souvent le moins habile des partenaires à éviter la surcharge et il se voit contraint de prendre sur lui plus qu’il ne peut en porter. C’est dû au poste qu’il occupe dans l’équipée, c’est du à ce qu’il a retenu de l’enseignement qu’on lui a prodigué…

Faut-il pleurer ? Faut-il pester avec le lecteur anonyme et sa répartition des petits, des moyens et des grands ? Pas sûr… Du reste cette répartition me dérange : le problème n’est pas là. Solution ? Pas sûr que j’en aie en stock pour l’instant…

Piste 1 : Rendre incontournable le besoin d’un projet fédéré autour d’un devenir meilleur issu de la recherche, de la démarche et de la conviction de son auteur qui ainsi retrouve une place centrale, indépendamment de sa taille.

Piste 2 : Lâcher prise et offrir à nos partenaires une petite chanson.

Tu verras bien qu’un beau matin fatigué
J’irai m’asseoir sur le trottoir d’à côté
Tu verras bien qu’il n’y aura pas que moi
Assis par terre comm’ça


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